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L'essentiel par l'éditeur
La faute dolosive du constructeur engage sa responsabilité contractuelle envers le maître de l'ouvrage, même après la forclusion décennale, si elle est prouvée par dissimulation ou fraude. Cette faute, sans intention de nuire, nécessite une violation délibérée des obligations contractuelles. Le constructeur est tenu d'une obligation de résultat, et sa responsabilité peut être engagée pour des désordres non apparents lors de la réception. La preuve de la faute dolosive incombe au maître de l'ouvrage.
Les articles 1792 et suivants du Code civil font peser sur les constructeurs une présomption de responsabilité dont ils ne peuvent s’exonérer qu’en apportant la preuve d’une cause étrangère. Ainsi, par exemple, un glissement de terrain qui n’a pas été détecté par une étude de sol classique constitue un cas de force majeure ( Cass., 3e civ., 20 nov. 2013, n° 12-27876, Mme X. et Maif , Construction et Urbanisme 2014, n° 34, obs. M.-L. Pagès de Varenne). En revanche, l’état de catastrophe naturelle n’est pas nécessairement constitutif d’un cas de force majeure ( Cass., 3e civ., 27 févr. 2008, n° 06-19348, Société Chonsui , RDI 2008 p. 283, obs. P. Malinvaud), ou même un arrêté de constatation de catastro...
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